samedi 24 octobre 2015

Cold Heart Days - Demo 2015




Autoprod' - Octobre 2015

Comme quoi, manger des omelettes et des barres chocolatées avec une blogueuse de mode peut avoir du bon. Non seulement on mange bien, et pour pas cher, mais on passe un bon moment (avec celle-ci du moins). Enfin surtout, ce qui devrait t'intéresser au plus au point, on entend des noms de groupes qu'on connaît pas trop et qu'on a envie d'aller écouter.


Coup de chance, ça a marché du premier coup, car elle a tapé dans le mille. Cold Heart Days elle a dit. Elle a même ajouté "Et ça c'est un peu trop beau". Tiens ça me disait quelque chose, mais sans trop me rappeler. Alors mettons bandcamp en route. Cold Heart Days donc, à par un joli nom, c'est un nouveau groupe de Caen, Normandy, France. Punk-rock/Emo-punk y'a marqué sur le bandcamp. Ca m'intéresse. En plus Caen, ça m'a tout l'air d'être un terreau favorable pour ce genre de musique, et j'en suis Ravi.


Coup de chance, ça a marché du premier coup, car l'intro a tapée dans le mille. Punk-rock, un poil d'Emo, c'est tout ce que j'aime. C'est sur que ça va me faire rester. En plus, le son est plutôt très cool pour une démo, et c'est un point important que l'on peut déjà signaler. Pour la suite, on découvre le chant sur une chanson vachement indie-punk, dans la veine de ce qu'il se fait pas mal ces temps-ci c'est sur, mais avec un accent de punk-rock Français que j'ai eu l'impression de reconnaître tout de suite. C'est bizarre, ça me fait presque penser à Flying Donuts ("This Song We Used To Love"), mais auquel t'as ajouté des chœurs plus fédérateurs, et un côté Emo-punk qui va quand même bien. Plus près d'eux, je pense aussi un peu à Ravi. Pour le coup ça semble plus évident, même si ici c'est un peu plus lourd, plus couillu, je crois.  En tout cas c'est simple, ça tourne bien, même si je ne suis pas méga emporté par le chant. On peut pas tout avoir non plus.


On avance, et le côté punk-rock ressort de plus en plus. Je pense à un tas de groupes que j'écoute mais je suis même pas capable de sortir des noms. T'inquiètes c'est souvent comme ça. En tout cas le terrain est connu, le paysage pas ultra dépaysant, mais ça ressemble plutôt à une ballade en caisse au coucher de soleil sur la route 66 qu'a une traversée de zone industrielle moisie. Encore des bons points. "Dear X,..." avec ses magnifiques chœurs de fin,"Wearin' Black" où le level de rock'n'roll a sensiblement augmenté. C'est bien. 


Finalement, en y repensant, c'est peut-être ça le charme de Cold Heart Days. Faire de l'Emo-punk comme on l'entend, mais avec une "French Touch" qui me rappelle plein de groupes que j'ai écouté et vu en concert. Alors bon il reste du boulot pour vraiment susciter une admiration sans faille chez moi, mais, ce que je viens de raconter, c'est (j'espère), une super raison pour:
- Télécharger leur démo. T'as pas d'excuse elle est gratos sur leur bandcamp.
- Ecouter leur démo. Oui ça serait con qu'elle reste au fin fond de tes downloads.
- Les suivre de près. Ils vont bien faire parler d'eux dans les mois qui suivent.
- Espérer une suite bientôt !









 

jeudi 15 octobre 2015

Fortune Cookie Club - L'autre


Juin 2015


Ah.. Le Québec ! 

Le Québec, c'est un peu les Etats-Unis, mais en Français. Avec cette phrase toute faite, t'es surement pas plus avancé mais tant pis pour toi. Le Québec, je n'y ai jamais mis les pieds (pas encore tout du moins j'espère). En fait, ma seule expérience remonte à quelques reportages de la collecte du sirop d'érable sur France 5, autant dire que je suis proche de zéro. Ma connaissance des gens? J'ai regardé "j'irai dormir chez vous", ça compte? Bon tant pis. Ma connaissance de la scène punk-rock? Quelques émissions de radio Françaises relatant du Pouzza Fest, et quelques articles de blog bien sentis. Bref, l'historique s'arrête ici et autant dire que cest pas glorieux.
Néanmoins, à défaut de vivre l'expérience là-bas, le Québec est venu à moi lors d'une soirée Grenobloise. En marge d'un concert de Maladroit, j'ai rencontré Noé Talbot, qui m'a parlé de sa vie, de musique, de son groupe tout ça. Et son groupe, c'est Fortune Cookie Club, qui vient de sortir leur nouvel album, L'autre.


Vous dites? 

Fortune Cookie Club viennent donc de Montréal, et ils font du punk rock en Français. Du punk rock comme Les Vulgaires Machins, comme Guerilla Poubelle (un peu), tout ça. A vrai dire, j'avais déjà vu la sortie de leur album en France, sur Guerilla Asso, il y a quelques semaines. Mais bon, sans trop me pencher dessus, j'avais pas vraiment accroché. A dire vrai, je ne suis pas un grand fan de ce genre de punk-rock en général, je serai surement donc assez délicat à convaincre. Mais j'écoute bien volontiers. En même temps, il y a un paquet de groupe pour lesquels il a fallu que j'écoute et réécoute pour aimer, et puis je suis pas à une contradiction près. Alors je me suis mis en selle.


Pret? Feu? Go ! 

Ce que je peux dire déjà, c'est que le punk-rock de Fortune Cookie Club est engagé. Noé Talbot manie bien la plume et nous donne matière à réfléchir, et comme c'est chanté dans ma langue maternelle c'est plus simple. Ce qui donne encore plus d'importance aux paroles, et pour le coup autant au niveau de l'écriture que des thèmes abordés, c'est enrichissant et convaincant.
En ce qui concerne la musique, honnêtement j'ai pas trop matière à m'étendre. Les structures sont assez basiques, simples, sans grande révolution. En écoutant, je suis ni super emballé, ni vraiment déçu, mais il faut dire que c'est déjà pas mal pour moi qui n'aime pas vraiment le genre.


Second souffle

Pourtant, j'ai écouté plein de fois et bien aimé. D'une part pour la singularité du chant, d'autre part pour l'efficacité des mélodies et la sincérité de l'ensemble. J'aimerais bien voir ce que ça peut donner en concert cette affaire, tu risques de passer un bon moment. Il faut que je planifie un séjour à Montréal, et puis c'est tout.


En passant la ligne


J'aimerais bien éviter encore de faire des phrases toutes faites, y'en a déjà bien assez dans ces quelques lignes. J'ajouterai juste que ma rencontre avec Noé Talbot a vraiment été super intéressante lors de cette soirée vite terminée. Rien que pour ça, ça valait le coup d'écrire cette chronique, et de passer du temps à écouter son groupe. Parce que le punk-rock, à la base, c'est des rencontres. Et c'est pas mal pour ça qu'on le fait, et qu'on l'aime.