mardi 17 octobre 2017

Punk-rock stars battle: Propagandhi - "Victory Lap" VS Hot Water Music - "Light it up"


Avant-avant-propos: attention, si tu veux éviter du blabla et que tu attends impatiemment que je mette une note pour ces disques, fermes la page tout de suite et ne reviens plus. Si tu veux savoir ce que j'en pense lis juste la fin (après la mention "et ces disques?"). Si tu aimes les gens qui trouvent des prétextes pour écrire des chroniques sans trop parler du disque, tu es au bon endroit alors lis bien attentivement.






Propagandhi: Epitaph, Septembre 2017:


Avant-propos: Après avoir lu les contributions du dernier People Are Better Than Records, dont certaines ont vraiment retenu mon attention, (la mienne en particulier lol), je me suis senti compris quand Vincent du blog survivre la nuit a parlé du fait que parfois, quand tu veux faire la chronique d'un disque, t'aurais juste envie de dire que c'est trop cool et puis rideau. Pour le citer, '' Il y a une limite au nombre de fois où un être humain peut taper les mots « un disque sincère et viscéral, qui tournera un bon moment sur vos platines » dans sa vie''. De mon expérience plutôt limitée, je ne peux qu'être d'accord. Parce que oui, moi aussi j'ai peur de dire 50 fois les mêmes choses et d'utiliser des comparaisons similaires en boucle. Parce oui j'ai l'impression d'avoir atteint cette limite que alors que j'ai surement écrit beaucoup moins de chroniques que lui dans ma vie. C'est ce qu'il s'est passé récemment.

Propos: je viens d'écouter (en boucle et en boucle) le dernier Propagandhi, Victory Lap, et aussi d'autres disques de ces groupes confirmés dont, déjà, je ne sais pas vraiment si ca intéresse quelqu'un de savoir ce que j'en pense (encore moins que les autres). Comme le dernier Hot Water Music, Light it up par exemple, groupe pour lequel mon admiration est presque sans bornes. Bon, j'avoue que j'ai quand même envie d'en parler de ces disques (sinon je n'écrirais pas cet article). Mais j'avais aussi envie d'illustrer deux cas qui se recoupent et qui pourtant sont très différents.

D'un coté, Victory Lap me mets une branlée, mais sans que je trouve des lignes et des lignes à écrire. De l'autre, le nouveau HWM me semble assez plat, sans que je le déteste quoi, mais avec le même manque de mots pour en faire une description. Est-ce que j'ai perdu quelque chose? Peut-être pas.

Tu sais, j'ai parlé récemment du fait que parfois, bien que l'on attende avec impatience la sortie d'un nouvel album d'un de ces "groupes phares", comme Propagandhi, Hot Water Music, ou Against Me! en l'occurrence dans cet article, on se doute que le pic est passé. Que l'épicentre musical est plutôt loin derrière nous. Mais quand même, on aimerait bien ressentir encore une grosse secousse. On les aime et on veut vibrer.

Alors bon, toute cette histoire pour dire que, c'est pas toujours simple. Alors voici deux petites chroniques. Le pic est-il passé?

Et ces disques?

Hot Water Music: a vrai dire je le trouve dans la fourchette basse de mes espérances. En clair, pour un album de HWM c'est pas génial, mais ca aurait pu etre pire. J'espérais mieux mais c'est comme ca. J'espérais que "Never Going Back", le premier single qu'on a pu écouter bien avant la sortie, ne soit pas la meilleure chanson, mais si. Elle est bien, c'est pas le problème. Le problème c'est la comparaison avec les autres. Mais bon au final, tu sais, c'est ce genre de disque qu'il faut écouter plusieurs fois pour faire passer la déception est se dire que c'était pas si mal au final. Reviens dans 2 mois, j'espère que j'aurais change d'avis. Mais j'en suis pas sur, j'ai l'impression que cet album passe un peu trop inaperçu. Le pic est un peu loin, mais on s'en doutait déjà. 

Propagandhi: pas loin d'une bonne branlée, donc dans la fourchette haute de mes espérances.  Deja j'avais écouté "Failed Imagineer"  en boucle, mais quand tu rajoutes le reste, comme en particulier "Comply/Resist" et "Letter to a Young Anus", tu as le son Propagandhi, les textes, les riffs. Et je ne trouve pas cela essoufflé du tout. Eux, pour reprendre l'exemple des groupes qui déclinent, ils y sont pas encore. Bien au niveau du précédent disque, Supporting Caste. Encore plein de choses à dire, j'aime ca.

Un disque sincère et viscéral, qui tournera un bon moment sur vos platines, en quelque sorte. 





















jeudi 5 octobre 2017

Jamie 4 President - The Heartbreak Campaign


Bcore - Septembre 2017


Alors ca mon pote, c'est une sacré surprise. Il en faut bien des bonnes après des décevantes, qu'elles soient un peu attendues (QOTSA?) ou pas trop (HWM?), ou même prévues très mauvaises à l'avance (FF?). Bref, l'année dernière c'était The Hotelier et cette année ca pourrait bien passer par Jamie 4 president. Une bouffée d'air frais, de l'indie rock ensoleillé qui tend vers les bonnes années 90, comme on sait si bien le faire chez Bcore

Et au final, quand on a dit cela, on a tout dit. Parce que si, comme moi, Bcore reflète ce gout prononcé pour les mélodies qui évoquent la plage, les souvenirs de vacances mais sans jamais trop sombrer dans la mélancolie dépressive, alors cet album va tomber à pic.  Et c'est peut-être pour cela que j'étais passé à coté des deux premiers albums du groupe.  

Car cet indie-rock, aussi banal soit-il si on y réfléchit un peu, a pris une teinte spéciale. Mais ne viens pas te méprendre. Je te dis pas que c'est un nouveau No More Lies, ou Vistalegre, parce qu'on en est assez loin. Non, là on est dans la finesse. Pas du genre à s'enchainer de la villageoise pour se mettre la cuite sur la plage. Ici c'est plutôt un petit apéro entre copains, où l'on a sélectionné un bon vin, accessible mais fin, qui ne conduira a aucun vomissement ou gueule de bois le lendemain. On va juste en profiter un peu.

Et dans les mélodies, dans les riffs, j'ai cette impression du "truc en plus", que j'ai aussi en écoutant Brazen ou Pinegrove, sans savoir comment le décrire exactement. Alors te fais pas une idée en écoutant une chanson une fois, quoi que "The Day I fell for a Gipsy Girl" soit tout à fait appropriée.  Mais s'il te plait, laisses toi un peu embarquer par ces chansons. Oublies le fait qu'elles soient simples comme bonjour et qu'elles semblent un peu niaises. Tu vas voir, quand tu vas écouter un peu plus tu vas te sentir mieux.

Bon, j'exagère peut-être un peu. Jusqu'à m'en faire douter, presque, parce que j'ai peur de me lasser assez vite. Je pense pas à l'écouter, alors que quand je le mets dans mes oreilles je le trouve super. Je vais acheter le disque mais je ne sais pas combien de temps je vais l'écouter. Trop de questions, je rembobine.

Mais quand même, ca mon pote, c'est une sacré surprise pour l'apéro. Il en faut bien des bonnes après des décevantes, qu'elles soient un peu attendues, comme un rosé bien fade (QOTSA?), plus surprenantes comme un vin qu'on apprécie toujours mais qui a des moins bonnes années (HWM?), ou même dégueulasses comme une biere chaude en plein soleil (FF?). Jamie 4 President, c'est un bon verre peinard qui se déguste entre copains.Et il sera parfait pour animer des soirées ternes avec un peu de soleil.