The Traders… Ca sonne un peu trop capitaliste pour un groupe
de punk-rock mais ça me donne l’occasion de [RE]faire une chronique économique
toute neuve ! C’est [RE]parti pour un [autre] tour !
EDIT : Cette chronique est en fait une seconde version,
après une première censurée par les lobbys ultra capitalistes concurrents de
The Traders (j’en suis sur !). Elle a été certainement effacée par un
employé de Blogger mécontent qu’on fasse de la pub pour un groupe Français qui
marche si bien sur les plates-bandes des groupes de l’oncle Sam. Tant pis, vous
ne me découragerez pas de faire ce post une seconde fois. Si vous préfériez la
première version, sachez qu’elle est quelque part dans l’espace. Merci.
[En vrai, il y a eu un gros problème de synchronisation
entre mon application mobile blogger qui a supprimé l’article et j’avais pas
vraiment de backup entière, ça m’apprendra]
The Traders donc, et n’en déplaise à vous qui ne savez pas
synchroniser l’application mobile et le site web de votre blog (moi), c’est une
petite entreprise Lyonnaise donc les activités n’avaient jamais été portées à
ma connaissance :
- Pourtant, elle connaît une croissance exponentielle avec une exportation en Europe, et même plus loin comme en Russie, au Canada et tout bientôt au Royaume Uni.
- Pourtant, elle se place directement dans mon secteur d’activité, le punk-rock. C’est mon rayon quand même, mais j’étais passé à côté j’avoue.
Préparons-nous donc à une analyse
approfondie, pour voir si la concurrence
est bien sérieuse.
Les employés de The Traders ont donc sorti cet album,
« Too Young… So Old » en 2013, sur un paquet de labels présents en
France, et Europe mais aussi en Russie et au Canada. En tête, il y a la Guerrilla Asso, qui tel un incubateur
nous sort toujours des start-ups de qualité. Cela incite directement à prendre
la concurrence au sérieux, ce que je fais de ce pas.
« Too Young… So Old », ce titre sonne déjà bien.
La pochette est assez intéressante aussi, avec ce gamin, qui peut représenter
la nouvelle génération punk qui entrera en jeu bientôt, surtout que la
génération actuelle est déjà avachie dans ce canapé. Mais j’ai à peine le temps
de regarder et de me dire que je vais peut-être m’ennuyer que PAM ! Ca
démarre super fort, un gros riff punk-rock, roulette bien lourde, bien FAT ;
un changement de rythme radical, on est prévenu, ça va barder ! Il faut
déjà bien se remettre de ce premier titre, « Dead End » et reprendre
une analyse plus objective.
En tout cas, ici on est dans le punk-rock couillu, tantôt
mélodique, tantôt hardcore ou fleuretant avec le stoner. La voix est aiguisée,
arrachée, assez caractéristique du genre et ce n’est pas pour me déplaire (tout
comme les mecs qui fabriquent du thé, du miel et des pastilles pour la gorge d’ailleurs).
On comprend bien pourquoi le groupe a joué avec
Flatliners ou Dead To Me, et les influences punk-rock de Floride
transpirent si bien dans leur gouttes de sueur.
Ca joue vite, ça joue bien, et on n’a pas le temps de s’ennuyer.
Plus on avance, et plus ça me fait penser à ce groupe-là, ou tu sais des
Anglais ou Gallois là, merde tant pis. Gnarwolves ?
Un peu oui mais c’est pas ça. Plus proche de nous, ça m’évoques bien sûr No Guts No Glory entre autres.
« Looking For Brittany », on se rapproche du
punk-rock made in UK, plus direct comme The
Steal mélangé avec l’Amérique façon Banner Pilot et consorts. Et j’aime.
Par contre j’ai pas le temps de vraiment reprendre mon souffle, ça part dans
tous les sens et je m’y perds un peu. En même temps je crois que c’est le but,
il y a vraiment une grosse débauche d’énergie et ça s’arrête rarement. Si les
concerts sont aussi fous que l’album, je ferai attention à vos épaules et vos
tympans !
OUI, c’est ça ! The
Arteries bien sur ! Merci le featuring sur Spare Time, c’est vraiment
dans la même veine et je suis tellement amoureux de ce groupe. Il faut s’appuyer
sur des collaboration avec des grands acteurs du marché pour survivre et se
faire connaître.
Notre analyse reprend son cours, et il faut l’appuyer par
des éléments objectifs. Si l’on se fie aux critères des trophées PME
Bougeons-nous lancés par RMC, qui font office de référence du secteur, les
Petites et Moyennes Entreprises se classent en différentes
catégories. Normalement distinctes, elles peuvent se recouper dans notre
cas. Détails :
-
PME innovante : c’est peut-être le seul
vrai souci de the Traders. Il y a un bon mélange des styles, ce qui contribue
au fait que cet album s’écoute bien du début à la fin sans s’ennuyer, c’est le
moins que l’on puisse dire. Après il manque peut-être quelques pauses pour
respirer un peu et en faire une référence.
-
PME artisanale : Ah on sent de suite que
cet album a été fait à la sueur de fronts, à jouer et rejouer dans une cave
sombre et humide. Les chansons ont été rodées avec de milliers de km de route,
des copains et des bières. C’est bien une définition de l’artisanat
non ?
-
PME jeune pousse : Pas vraiment des
débutant ces Traders. On sent des musiciens aguerris, avec la musique, les
structures, mais aussi les intentions et le son. Pas vraiment « jeune
pousse » dans la musique donc, mais surement dans la tête.
-
PME Familiale : Si on parle de la grande
famille du punk-rock, l’examen de passage est passé haut la main. Rien à
dire !
-
PME à l’export : Au vu des concerts et des
labels sur lesquels l’album est sorti, aucun doute sur les capacités d’export
du groupe. Des vrai globe-trotteurs, c’est à me rendre jaloux !
En conclusion, et en allant vers la fin de cet album, il n’y
aura aucun arrêt, on file direct vers le punk-rock à l’énergie, mais celle qui
est maitrisée, amenée sur un plateau. Un plateau qui sue et qui et halète comme
moi en cet instant. The Traders arrivent vraiment à combiner toutes ces
variantes punk-rock-hardcore pourtant assez proches, mais bien distinctes ici,
que j’ai évoqué plus haut.ça nous rappelle tellement de bons souvenirs. Il
manque seulement quelques petites pauses qui nous permettraient de prendre un
tout petit peu de recul pour observer la maitrise. Si vous aimez le punk-rock sué, joué à 150%, mais en gardant la maitrise, et si vous voulez redécouvrir toutes vos références alors foncez! C'est vraiment varié et merci d'avoir pensé à ceux qui disent que les albums de punk-rock sont toujours trop monotones (moi). The Traders sont finalement
parfaitement capables de nous faire prendre pas mal de plaisir en écoutant attentivement
ce qu’ils sont capables de faire, et c'est tant mieux!
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