jeudi 15 octobre 2015

Fortune Cookie Club - L'autre


Juin 2015


Ah.. Le Québec ! 

Le Québec, c'est un peu les Etats-Unis, mais en Français. Avec cette phrase toute faite, t'es surement pas plus avancé mais tant pis pour toi. Le Québec, je n'y ai jamais mis les pieds (pas encore tout du moins j'espère). En fait, ma seule expérience remonte à quelques reportages de la collecte du sirop d'érable sur France 5, autant dire que je suis proche de zéro. Ma connaissance des gens? J'ai regardé "j'irai dormir chez vous", ça compte? Bon tant pis. Ma connaissance de la scène punk-rock? Quelques émissions de radio Françaises relatant du Pouzza Fest, et quelques articles de blog bien sentis. Bref, l'historique s'arrête ici et autant dire que cest pas glorieux.
Néanmoins, à défaut de vivre l'expérience là-bas, le Québec est venu à moi lors d'une soirée Grenobloise. En marge d'un concert de Maladroit, j'ai rencontré Noé Talbot, qui m'a parlé de sa vie, de musique, de son groupe tout ça. Et son groupe, c'est Fortune Cookie Club, qui vient de sortir leur nouvel album, L'autre.


Vous dites? 

Fortune Cookie Club viennent donc de Montréal, et ils font du punk rock en Français. Du punk rock comme Les Vulgaires Machins, comme Guerilla Poubelle (un peu), tout ça. A vrai dire, j'avais déjà vu la sortie de leur album en France, sur Guerilla Asso, il y a quelques semaines. Mais bon, sans trop me pencher dessus, j'avais pas vraiment accroché. A dire vrai, je ne suis pas un grand fan de ce genre de punk-rock en général, je serai surement donc assez délicat à convaincre. Mais j'écoute bien volontiers. En même temps, il y a un paquet de groupe pour lesquels il a fallu que j'écoute et réécoute pour aimer, et puis je suis pas à une contradiction près. Alors je me suis mis en selle.


Pret? Feu? Go ! 

Ce que je peux dire déjà, c'est que le punk-rock de Fortune Cookie Club est engagé. Noé Talbot manie bien la plume et nous donne matière à réfléchir, et comme c'est chanté dans ma langue maternelle c'est plus simple. Ce qui donne encore plus d'importance aux paroles, et pour le coup autant au niveau de l'écriture que des thèmes abordés, c'est enrichissant et convaincant.
En ce qui concerne la musique, honnêtement j'ai pas trop matière à m'étendre. Les structures sont assez basiques, simples, sans grande révolution. En écoutant, je suis ni super emballé, ni vraiment déçu, mais il faut dire que c'est déjà pas mal pour moi qui n'aime pas vraiment le genre.


Second souffle

Pourtant, j'ai écouté plein de fois et bien aimé. D'une part pour la singularité du chant, d'autre part pour l'efficacité des mélodies et la sincérité de l'ensemble. J'aimerais bien voir ce que ça peut donner en concert cette affaire, tu risques de passer un bon moment. Il faut que je planifie un séjour à Montréal, et puis c'est tout.


En passant la ligne


J'aimerais bien éviter encore de faire des phrases toutes faites, y'en a déjà bien assez dans ces quelques lignes. J'ajouterai juste que ma rencontre avec Noé Talbot a vraiment été super intéressante lors de cette soirée vite terminée. Rien que pour ça, ça valait le coup d'écrire cette chronique, et de passer du temps à écouter son groupe. Parce que le punk-rock, à la base, c'est des rencontres. Et c'est pas mal pour ça qu'on le fait, et qu'on l'aime.




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