mercredi 16 juillet 2014

The Traders - Too Young... So Old








The Traders… Ca sonne un peu trop capitaliste pour un groupe de punk-rock mais ça me donne l’occasion de [RE]faire une chronique économique toute neuve ! C’est [RE]parti pour un [autre] tour ! 

EDIT : Cette chronique est en fait une seconde version, après une première censurée par les lobbys ultra capitalistes concurrents de The Traders (j’en suis sur !). Elle a été certainement effacée par un employé de Blogger mécontent qu’on fasse de la pub pour un groupe Français qui marche si bien sur les plates-bandes des groupes de l’oncle Sam. Tant pis, vous ne me découragerez pas de faire ce post une seconde fois. Si vous préfériez la première version, sachez qu’elle est quelque part dans l’espace. Merci.
[En vrai, il y a eu un gros problème de synchronisation entre mon application mobile blogger qui a supprimé l’article et j’avais pas vraiment de backup entière, ça m’apprendra]

The Traders donc, et n’en déplaise à vous qui ne savez pas synchroniser l’application mobile et le site web de votre blog (moi), c’est une petite entreprise Lyonnaise donc les activités n’avaient jamais été portées à ma connaissance :

  • Pourtant, elle connaît une croissance exponentielle avec une exportation en Europe, et même plus loin comme en Russie, au Canada et tout bientôt au Royaume Uni.
  • Pourtant, elle se place directement dans mon secteur d’activité, le punk-rock. C’est mon rayon quand même, mais j’étais passé à côté j’avoue.

Préparons-nous donc à une analyse approfondie,  pour voir si la concurrence est bien sérieuse.

Les employés de The Traders ont donc sorti cet album, « Too Young… So Old » en 2013, sur un paquet de labels présents en France, et Europe mais aussi en Russie et au Canada. En tête, il y a la Guerrilla Asso, qui tel un incubateur nous sort toujours des start-ups de qualité. Cela incite directement à prendre la concurrence au sérieux, ce que je fais de ce pas.

« Too Young… So Old », ce titre sonne déjà bien. La pochette est assez intéressante aussi, avec ce gamin, qui peut représenter la nouvelle génération punk qui entrera en jeu bientôt, surtout que la génération actuelle est déjà avachie dans ce canapé. Mais j’ai à peine le temps de regarder et de me dire que je vais peut-être m’ennuyer que PAM ! Ca démarre super fort, un gros riff punk-rock, roulette bien lourde, bien FAT ; un changement de rythme radical, on est prévenu, ça va barder ! Il faut déjà bien se remettre de ce premier titre, « Dead End » et reprendre une analyse plus objective.
En tout cas, ici on est dans le punk-rock couillu, tantôt mélodique, tantôt hardcore ou fleuretant avec le stoner. La voix est aiguisée, arrachée, assez caractéristique du genre et ce n’est pas pour me déplaire (tout comme les mecs qui fabriquent du thé, du miel et des pastilles pour la gorge d’ailleurs). On comprend bien pourquoi le groupe a joué avec  Flatliners ou Dead  To Me, et les influences punk-rock de Floride transpirent si bien dans leur gouttes de sueur.  
Ca joue vite, ça joue bien, et on n’a pas le temps de s’ennuyer. Plus on avance, et plus ça me fait penser à ce groupe-là, ou tu sais des Anglais ou Gallois là, merde tant pis. Gnarwolves ? Un peu oui mais c’est pas ça. Plus proche de nous, ça m’évoques bien sûr No Guts No Glory entre autres.
« Looking For Brittany », on se rapproche du punk-rock made in UK, plus direct comme The Steal mélangé avec  l’Amérique façon Banner Pilot et consorts. Et j’aime. Par contre j’ai pas le temps de vraiment reprendre mon souffle, ça part dans tous les sens et je m’y perds un peu. En même temps je crois que c’est le but, il y a vraiment une grosse débauche d’énergie et ça s’arrête rarement. Si les concerts sont aussi fous que l’album, je ferai attention à vos épaules et vos tympans !

OUI, c’est ça ! The Arteries bien sur ! Merci le featuring sur Spare Time, c’est vraiment dans la même veine et je suis tellement amoureux de ce groupe. Il faut s’appuyer sur des collaboration avec des grands acteurs du marché pour survivre et se faire connaître.

Notre analyse reprend son cours, et il faut l’appuyer par des éléments objectifs. Si l’on se fie aux critères des trophées PME Bougeons-nous lancés par RMC, qui font office de référence du secteur, les Petites et Moyennes Entreprises se classent en différentes catégories. Normalement distinctes, elles peuvent se recouper dans notre cas. Détails :
-          PME innovante : c’est peut-être le seul vrai souci de the Traders. Il y a un bon mélange des styles, ce qui contribue au fait que cet album s’écoute bien du début à la fin sans s’ennuyer, c’est le moins que l’on puisse dire. Après il manque peut-être quelques pauses pour respirer un peu et en faire une référence. 
-          PME artisanale : Ah on sent de suite que cet album a été fait à la sueur de fronts, à jouer et rejouer dans une cave sombre et humide. Les chansons ont été rodées avec de milliers de km de route, des copains et des bières. C’est bien une définition de l’artisanat non ? 
-          PME jeune pousse : Pas vraiment des débutant ces Traders. On sent des musiciens aguerris, avec la musique, les structures, mais aussi les intentions et le son. Pas vraiment « jeune pousse » dans la musique donc, mais surement dans la tête.
-          PME Familiale : Si on parle de la grande famille du punk-rock, l’examen de passage est passé haut la main. Rien à dire !
-          PME à l’export : Au vu des concerts et des labels sur lesquels l’album est sorti, aucun doute sur les capacités d’export du groupe. Des vrai globe-trotteurs, c’est à me rendre jaloux !


En conclusion, et en allant vers la fin de cet album, il n’y aura aucun arrêt, on file direct vers le punk-rock à l’énergie, mais celle qui est maitrisée, amenée sur un plateau. Un plateau qui sue et qui et halète comme moi en cet instant. The Traders arrivent vraiment à combiner toutes ces variantes punk-rock-hardcore pourtant assez proches, mais bien distinctes ici, que j’ai évoqué plus haut.ça nous rappelle tellement de bons souvenirs. Il manque seulement quelques petites pauses qui nous permettraient de prendre un tout petit peu de recul pour observer la maitrise. Si vous aimez le punk-rock sué, joué à 150%, mais en gardant la maitrise, et si vous voulez redécouvrir toutes vos références alors foncez! C'est vraiment varié et merci d'avoir pensé à ceux qui disent que les albums de punk-rock sont toujours trop monotones (moi). The Traders sont finalement parfaitement capables de nous faire prendre pas mal de plaisir en écoutant attentivement ce qu’ils sont capables de faire, et c'est tant mieux!

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