mardi 12 juillet 2016

Wake The dead - Under The Mask



Demons Run Amok - Mai 2016


Cette chronique pourrait tourner court. Car rien qu'en lisant le titre on a déjà tout compris. "Wake The Dead - Under The Mask". Alors on a pas tous les détails c'est vrai, mais il ne faut pas se plonger dans l'histoire complète du punk-hardcore pour voir la référence. En clair: tu sais déjà si tu aimes ou pas. Tu sais déjà si tu vas aimer ou pas. Et, sans rien trahir, c'est presque ce qu'il va se passer en écoutant le disque. Wake the Dead et moi, à première vue, y'a des chances qu'on ne soit pas trop Partners in Crime. Désolé si je vous froisse un peu. Mes chroniques, The Trouble I Love.

Donc au début, cette chronique aurait pu se résumer à:
"Voici le nouvel album de Wake The Dead de Marseille, du punk-hardcore en furie comme Comeback Kid, Verse ou Another Breath. Cet album est bien, la réalisation est bonne, les compositions efficaces. C'est toujours un genre de musique que j'aime bien écouter".
Fin du bal, stoppez l'orchestre. Dans ce cas là, Talk is Cheap.

Sauf que l'histoire pourrait bien ne pas s'arrêter là, car moi aussi j'ai My Other Side. En y réfléchissant un peu, il faut soit les avoir bien accrochées, soit être un peu cinglé, pour appeler son groupe comme l'un des meilleurs albums d'un des meilleurs groupes de punk-hardcore moderne qui ai existé. En plus, le plus souvent, False Idols Fall. En d'autres termes, les copies s'effacent plus vite que les originaux. Il faut par conséquent assumer la référence. Donc, je deviens curieux: que se cache-t-il derrière le masque de Wake The Dead?

Je connaissais Wake The Dead, je crois même les avoir vu en concert une fois il y a un bon moment. Ouais, c'est bien ca, du punk-hardcore bien énervé, dans la lignée de groupes ricains comme ceux que j'ai cité plus haut. Je peux aussi parler de Champion, Have Heart et d'autres. Et puis pas vraiment de doute, ca attaque direct avec "Letter to You". Le décor est planté, gros choeurs, mosh parts et roulette en veux-tu en voilà. Ma première impression est donc bonne, je suis content d'entendre que dans le punk-hardcore du genre, Bright Lights Keep Shining. Ensuite, pour jouer franc jeu, il y a une alternance entre des super titres et d'autres qui manquent un peu d'ampleur, ou qui sonnent un poil hardcore cliché pour moi, mais rien de bien méchant. Pourtant, ces chansons sont loins d'une pâle copie de punk-hardcore, et l'écoute est loin de me faire Losing Patience. C'est efficace, bien rentre-dedans, on est parfaitement dans les codes du genre.

Au fil des écoutes, entre Wake The Dead et moi, Our Distance se réduit, et je commence à apprécier le son, les compos. Le point culminant? "M" surement, avec un début bien typé HC moderne, puis l'explosion où j'ai vraiment eu envie de lancer des chaises à travers les murs. Un bon point.

Sous leur masque donc, je trouve donc pas mal de bon chez Wake The Dead. Je suis d'accord, on ne peut pas tout avoir et cela n'enlève rien à la musique, la critique est toujours plus facile. Wake The Dead ne vas pas Falling Apart de sitôt et j'espère voir bientôt ce que ca donne de mes propres yeux. Bon quand même, j'espère que la vie de Wake The Dead sera longue, et que cet album n'est pas leur Final Goodbye.


PS: A travers cette chronique, j'ai aussi voulu rendre grâce à Wake The Dead de Comeback Kid, aui est vraiment un album que j'adore. C'était l'occasion! 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire