mercredi 12 novembre 2014

1 Minute chronique #1 - Punch - They Don't Have to Believe




Deathwish -  Août 2014


Punch. Ah oui, je te le fais pas dire, c'est bien trouvé. Non pas pour la marmelade rougeâtre pleine de pépins que tu va boire Dimanche à l'anniversaire du tonton Michel. Non non, ici on parle d'un coup de poing dans les dents, ou un raffut sur la poitrine qui te coupe la respiration. C'est mon impression en écoutant cet album, le troisième du nom, qui sort sur Deathwish. Et même si je connaissais Punch avant, force est de constater que cet album m'a retourné. Parce qu'il y a tout ce que j'aimais avant déjà chez Punch, c'est-à-dire la violence, la rage, les ryhmiques punk-crust, les changements de rythmes de taré, et les gueulantes féminines, mais cette fois il y a le son en plus. Tu gardes le côté minimal et brutal mais ça sonne plein pot. On est lancé.

L'album est tendu, râpeux, mais surtout ultra rapide. Ca te prends à la gorge, et ça te lâche pas jusqu'à la fin. Je suis particulièrement friand des cassures, c'est typique de Punch d'ailleurs. Des plans trash et des blast-beats aux accents crust, entrecoupés de passages plus lents, presque D-Beat, qui arrivent comme ça, sans prévenir, toujours accompagné par des cris cinglants. En temps normal, tu fustiges le manque de cohérence, avec tous ces passages qui s'enchaînent les uns derrière les autres, mais là ça passe toujours. Tu laisses sortir ta haine, tu t'essouffles, t'as envie de crier fort. Et ça fait du bien.
15 chansons au total, en seulement 19 minutes, et puis rideau. Il était temps de baisser le son, t'as fait peur à la mamie en face de toi dans le bus. Tu le reprendras chez toi, pour prendre un autre coup de chaud dans un moment.

Par contre, le bémol concerne le futur. En effet, la chanteuse, Meghan O-Neil, a annoncé qu'elle partait. Il sera sûrement difficile de la remplacer, mais c'est une autre histoire. Savourons déjà cet album exutoire, et on verra bien pour la suite. 
 



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